Nous étions 10, après un rapide résumé des possibilités des prochains jours et après un tour de présentation, nous avons présenté.es chacun.es un thème de discussion qui nous tient à cœur, autour de l’axe “où on en est chacun.es dans nos vies ?”

- Comment monter un groupe hors institution à Paris ?
De la difficulté de dépasser la barrière des institutions, de faire sans.
- Partage d’expériences autour de trouver,monter un groupe d’entraide ?
Quelle identité ? Quels contours ? Quelle non-mixité ?
Quels rythmes ? Quelle politique ? Quelles formes d’entraide ?
- Comment parler de psychophobie/folie/psychoatypie entre personnes concernées quand on est pas visibiliséEs (et qu’on a pas envie de l’être auprès des "normaux/ales)
- Comment on lie soin de soi et transformations du monde autour au quotidien ?
Qu’est ce qui empêche/facilite les liens ou la conscience des liens entre soi, les collectifs, le politique ? C’est comme si on avait un réflexe de séparer ce qu’on vit d’individuel et de quotidien d’avec ce qui est politique et partageable => Qu’est ce qu’on invente de collectif pour les relier ?
- Un petit schéma qui relie où j’en suis maintenant avec des envies (de publications, de groupes thématiques) des réalisations (de zines, de textes, de petit réseau de militantes concernées en bretagne) et des outils (photocop, lieu, média libre) le tout qui pointe vers un futur RDV santé mentale bretagne et repartir +fortes dans nos villes et créer d’autres groupes. Et puis le constat qu’avec tout ça j’en oublie ma propre santé mentale !!!
- Comment on en parle ensemble au delà de juste une journée ?
- Questionner les situations d’urgence (ou peuvent émerger des groupes de soutien + ou – formels) et les groupes d’entraide (qui peuvent être + ou – réguliers) ?
- Ne sachant pas quoi dire, j’ai dessiné quelques chiens.
- Entraide formelle et informelle. Parler de l’accompagnement d’une personne en fin de vie, de comment ça renvoi à l’envie de la quitter.

Un consensus émerge pour faire dimanche prochain un partage d’expériences autour de l’idée de groupes d’entraide. Dans un seul lieu, au vue du nombre qu’on était et des probabilités du nombre qu’on sera. En gardant l’éventualité d’un autre lieu si on est vraiment beaucoup plus.

On a également abordé succinctement la question des outils numériques , l’idée d’une assemblée d’entraide virtuelle, des difficultés d’accès à internet pour certain.es ou de venir à des rencontres physiquement pour d’autres. Proposition de se trouver un temps pour en discuter.