Notes du rendez vous Icarus du dimanche 16 octobre

de 17h à 19h au rémouleur (librairie)

~ lundi : au Laboratoire d’aubervilliers, 41 rue de lécuyer, metroAubervilliers-pantin 4 chemins, de 15 à 17h. Thème : Vers où on va ? + discutions informelles

Pour info Mardi soir : au palais de la femme, 94 rue char@onne, metro charonne, avant le REV, de 19h à 20h30. Thème : exposé de comment fonctionne le REV

Thème : Partage d’expériences autour de trouver/monter un groupe d’entraide/soutien

On était plutôt 7 personnes, plus 4 qui sont arrivées tardivement.

Comment on a fonctionner : Pticarus a proposé qu’on fasse un tour pour que chacunE qui veut partage son expérience, sans faire de tour de présentation perso, puisque c’est aussi avec ce qu’on va dire qu’on se présente en quelque sorte. Une personne faisait gestion du temps, une personne faisait facilitateur.

Les notes suivantes ont été relues par les personnes qu’elles concernent. Chaque titre correspond au partage d’une personne ou plusieurs ensemble. Les notes sont dans l’ordre chronologique.

Sans remède

▫ Formé à partir du journal Sans remède, à partir aussi des Rencontres Résister à la psychiatrie, en 2011 au Mas d’Asil, pendant 2jours et demi (c’est jours étaient super, ont permit de se rencontrer à 150 personnes, mçeme des gens de paris). À donné une émulation qui a contribuée à la naissance de groupe à toulouse et d’autres villes… Journal dont le premier numero est né au Mas d’asil.

▫Table de presse sur « résister à la psychiatrie » au marché à Croix de chaveaux (montreuil) une fois par mois => on a constitué un groupe autour de Sans remède en ile de france avec une permanence une fois par mois avec projection de films et discussions.

▫Ça a commencé à 2, puis 3… petit à petit on est arrivé à être 6 personnes. On parlait de situations pratiques, genre « qu’est-ce qu’on fait quand l’un d’entre nous « pète » les plombs ? »

▫C’est une expérience passée. Avec le recul je me rend compte de choses que j’aurais aimé savoir avant. Genre rendre plus important le relationnel et la relation de soutient. On était peut-être trop dans le politique. On a été prit de court souvent.

Qui ? À quel endroit ?

▫Je suis du Réseau français sur l’entente de voix. Une des choses importantes pour moi:Avoir un local !!!
Nous, on a un local associatif depuis 2012.

▫Différents groupes : ouverts, fermés, permanence tous les 15 jours pour les proches, un groupe Entendeurs de voix et Alliés, un nouveau groupe dans un foyer où réside une personne du groupe, …

▫Pour moi : très important que des groupes naissent partout en france.

▫Différence de méthodologie ! On fonctionne avec :
1 lieu, quelqu’un de prèt à être facilitateur (pendant 6mois, tout en transmettant à la-le prochaine).

Des questions

▫Mon frère est entendeur de voix, a passé beaucoup de temps à l’hôpital, est très seul, connaissez vous des gens ou des groupes dans le limousin ?

=>Plateau des milles vaches il y a un réseau de soutien local, avec les personnes concernées, leurs proches, les proches de proches (et en réseaux avec des thérapeutes et un psy). Vers Brive.

Décalée

▫2 expériences ont comptées pour moi : Du soutient dans un cadre collectif et féministe. Spécificités:pas que des soutient autour de temps de crise.

▫UEEH (des rencontres militantes trans gouines bi pédé en méditerranée qui ont lieu chaque année en autogestion, en juillet) : depuis 2 ans, création d’un groupe d’écoutantes en ammont des rencontres. Cette année on s’est retrouvées tout le long de l’année, on s’interroge, on s’autoforme, …
→Pendant les temps d’ateliers, 2 personnes sont entièrement dispo pour être à l’écoute.

▫C’est le partage de bases politiques communes qui fait que il y a des choses qui sont possibles collectivement !

Le temps

▫J’étais dans plusieurs collectifs (habitations, …) qui ne prenaient jamais en compte mes états = c’est comme ci j’avais 2 vies. Y comprit dans les milieux anti-psy !

▫Temps importants :
-la conférence, avec « pas de paroles en uniformes » ; et la non-mixité d’expérience.
-la forme super simple du projet Icarus qu’on a rencontrer. Les amis sont les meilleurs remèdes.
-le REV : c’est plus formel
-Le congrès des entendeurs de voix : temps mixtes et non-mixtes, porté par des gens de partout du monde, par des gens qui ont des vies hors des milieux qui me sont proches mais avec qui je me sentait bien.

▫Je suis doué pour communiquer mon enthousiasme mais pas pour assurer le suivit.

Tout va bien

▫C’est les milieux politisés qui m’ont permis de trouver des mots et des systèmes qui énoncent des choses qui me concernent :
J’ai des moments de crise qui passent inaperçu du coup je n’ai pas de soutient qui se manifesterait spontanément.

▫Collectif Crayzy Horde (en français : bande de foues), toulouse : une permanence mensuelle dans différents lieux. Un truc bien : que ce soit stable et pérenne. C’est important que ce soit pérenne parce que avoir l’info que des choses existent c’est important. C’est important aussi que ce soit pérenne parce qu’on ne va pas forcément être prête tout de suite à aller se rencontrer dans un collectif quand on a l’info. Moi il m’a fallu 2 ans après que j’ai su que ça existait pour aller à la Crayzy Horde.

▫Bretagne : en recherche de soutient et de collectifs : rien trouver dans mes milieux politiques.
→ j’en parle à mes proches : à 3 on lance un appel dans nos proches pour faire des rencontres entre concernées : au début, il y a 15 personnes qui veulent venir mais le jour-même une seule personne a réussit à venir ! Et c’est OK ! Y’a pas d’exigence de performance, on peut être 2 à une rencontre et c’est bien, y’a pleins de choses à dire à 2 ; en plus ça fout pas la pression aux personnes qui ne peuvent pas venir si ça fonctionne bien à 2.
→ 2eme tentative sur un week end : là on était plus nombreuse, Pticarus était là, on fonctionnait avec une organisation collective.
=>création de 2 groupes avec des connexion avec Icarus : Ouest bretagne et Menthes et Santal. Ça a lancé des dynamiques pour des rencontres formelles et informelles.

▫Maintenant ça fait un an. On tente de faire un retours de cette expérience.

▫Aux Menthes et santal, le groupe où je suis qui est à Rennes : très vite, on a décidé de fonctionner en groupe fermé pour travailler la confiance. On est une quinzaine de personnes, en moyenne on est 7 par rencontre.
On travaille sur des question de fonctionnement à chaque fois, de participation au groupe, d’engagements militants, de de poly oppressions, et on a pas de lieu fixe pour se retrouver.