Sommaire¶
sur cette page :
article¶
Prise en charge collective des violences, deux pistes de réflexion : « community accountability » et « transformative justice »
→ Les violences interpersonnelles
→ Community accountability
→ Transformative justice
notes¶
bibliographie, webographie¶
un texte traduit de la brochure de Generation Five¶
→ Identifiez qui sont les personnes qu’il est important d’inclure dans un Collectif qui organise une intervention ou une campagne en réaction à des situations ou des fonctionnements
→ Nommer explicitement les objectifs partagés par le Collectif
→ Nommer explicitement l’implication du groupe ainsi que des individu-e-s qui compose le Collectif
→ Clarifier le processus d’entrer ou de sortie du Collectif
→ Créer des points d’accords collectifs
deux schémas (en anglais)¶
Article¶
Prise en charge collective des violences, deux pistes de réflexion : « community accountability » et « transformative justice »¶
Pour toutes les personnes qui luttent pour une société libérée au maximum des rapports de domination et des institutions aliénantes, il est indispensable de trouver des outils pour réfléchir à la justice d’une autre façon que ce que propose l’Etat et tenter de mettre en place des alternatives. Voici donc la présentation de deux concepts, surtout développés aux Etats-Unis, ayant trait à ce sujet.
J’ai basé l’écriture de ce texte principalement sur des récits de pratiques et des lectures théoriques car bien que je sois moi-même impliquée dans des collectifs qui réfléchissent/agissent sur ces questions, nous n’avons jamais mis en place des processus totalement équivalents à ce qui est proposé ici.
Quand une situation de violences interpersonnelles se produit, il y a plusieurs raisons pour lesquelles on ne peut ou ne veut pas s’adresser à la police ni au système d’(in)justice d’État. On peut appartenir à une classe déjà stigmatisée et ne pas vouloir rajouter de l’eau au moulin des préjugés, relayés notamment par les médias grand public. De nombreuses femmes afro-américaines témoignent par exemple de leurs difficultés à porter plainte pour des violences commises sur elles par des hommes de leur communauté, par crainte d’alimenter l’image de violence des hommes noirs. Elles ont peur de trahir les leurs et peur que leur vécu soit instrumentalisé, la condition des femmes devenant soudainement une priorité des politicien-ne-s quand il s’agit de renforcer des idéologies et politiques racistes. La police et le système judiciaire sont loin d’être exemptes de préjugés racistes, misogynes, homophobes etc., bien au contraire, ce qui peut nous faire hésiter à entamer des démarches légales. Dans la plupart des cas où des femmes portent plainte pour viol, elles se retrouvent face à des personnes qui leur demandent de se justifier au lieu de les soutenir, voire les culpabilisent, les rabaissent et leur font vivre ces démarches comme une nouvelle violence. On peut également avoir une analyse politique de l’appareil répressif d’État qui conduit, même quand on appartient à des groupes sociaux dominants, à refuser d’avoir recours à ce système que l’on trouve nocif, pour les personnes impliquées comme pour la société en général, et non réparateur.
Le principe de justice punitive que l’on connaît actuellement consiste à voir tout crime ou délit comme un tort commis avant tout contre l’État, dont les lois ont été enfreintes. La personne condamnée doit purger la peine correspondante à cette atteinte, elle est punie, et fin de l’histoire ! Mais quid de ◙ (1) ? Ses besoins ne sont ni entendus ni pris en compte et aucun soutien ne lui est apporté. ▲ est dans le pire des cas enfermé-e (2), avec les conséquences que l’on connaît sans que rien de positif n’en ressorte. Les proches et la communauté de ◙ sont complètement exclu-e-s du processus judiciaire. Et, bien sûr, aucune des conditions sociétales qui ont mené ▲ et ◙ devant les tribunaux n’est remise en question. Au vu de toutes ces raisons (cumulables !), il n’est pas étonnant que ce soient surtout des personnes, collectifs, communautés racisé-e-s, queer et féministes qui imaginent, construisent et tentent de mettre en pratique des alternatives au modèle de justice dominant. Même si on peut avoir du mal à comprendre comment d’autres catégories de personnes critiques de ce système, des tribunaux, des flics et des prisons, peuvent faire l’économie de ces réflexions…
Les violences interpersonnelles¶
Dans ce texte, je parle d’un type de violence particulier : les violences interpersonnelles. Ces violences peuvent être physiques, sexuelles (c’est souvent ce qui vient d’abord à l’esprit), mais aussi verbales, psychologiques ou économiques. Les violences sont un moyen (conscient ou pas) d’acquérir, d’affirmer, de maintenir ou de rétablir un pouvoir sur autrui. L’existence de rapports de domination structurels entre les individu-e-s leur offre un terrain très propice. On ne peut pas établir une liste des actes qui devraient être considérés comme des violences interpersonnelles (même si c’est ce que fait la Loi… assez mal d’ailleurs !). Ce qui est violent pour une personne ne l’est pas forcément pour une autre, et vice versa. C’est pour cela que le consentement est une notion clé pour la compréhension des violences et que la parole de ◙ doit être centrale. Elle seule peut définir ce qu’elle a vécu. Il est également important de ne pas confondre les comportements violents avec ceux qui y répondent (riposte, autodéfense), les objectifs sont clairement différents. Il s’agit là de reprise de pouvoir sur soi-même, de résistance, de survie. Pour nous aider à réagir face à des situations de violence, voici deux concepts développés actuellement dans des milieux militants, surtout aux États-Unis : la « community accountability » et la « transformative justice ».
Community accountability¶
Tout d’abord, un peu de linguistique : la traduction de l’expression « community accountability » pourrait être « responsabilité communautaire ». Le terme « community » est cependant beaucoup plus utilisé en anglais qu’en français, où il renvoie plus à la notion d’identité, en particulier liée à des assignations racisantes, ou à des communautés de vie de type « hippie ». En anglais, ce mot désigne également l’entourage d’une personne, ses proches, ses collègues, les collectifs dont elle fait partie, etc. On pourrait aussi traduire cette expression par « responsabilité collective ». Le mot « accountability » n’a pas de correspondance exacte en français, il s’agit d’une forme de responsabilité. Ce mot est apparu aux États-Unis dans le mouvement de lutte contre les violences, pour parler de la responsabilité des ▲. C’est leur responsabilité de reconnaître ce qu’ils ou elles ont fait, de cesser de le faire, de tenter de « réparer » le mal causé et de faire un travail pour changer. Ce mot est également utilisé dans des cadres de domination structurelle, notamment dans les mouvements antiracistes aux États-Unis, où la responsabilité des personnes blanches envers les personnes racisées est de reconnaître leur appartenance à une classe dominante et d’utiliser leur pouvoir et leurs privilèges pour faire avancer le combat contre les oppressions.
Dans les cas de violences interpersonnelles, l’idée intéressante apportée par le concept de community accountability est que la ou les communautés auxquelles appartiennent ◙ et/ou ▲ doivent être parties prenantes dans le processus de gestion. Chaque communauté doit effectuer un double travail : tout d’abord, il lui faut réfléchir aux circonstances qui ont permis la violence. Il ne s’agit pas, bien sûr, de s’autoflageller et de se noyer dans la culpabilisation, mais d’analyser les faits et de réfléchir à ce sur quoi on peut agir pour que cela ne se reproduise pas. Elle doit aussi essayer d’évaluer les conséquences que la violence a sur elle car elle en est une victime indirecte. Dans les pratiques de prise en charge de situation de violence dans nos milieux (je parle ici de milieux anarchistes, féministes, trans/pédés/gouines), nous nous concentrons, au mieux, surtout sur le soutien à ◙ et, si nous avons le temps et les forces nécessaires, sur l’accompagnement de ▲ pour qu’il ou elle puisse comprendre et changer. Mais cette idée d’une tierce partie impliquée n’est pas exploitée. Peut-être parce que nos communautés sont difficiles à délimiter, que nous manquons d’outils et que nous ne sommes pas habitué-e-s à gérer ce genre de situation de façon collective (et nous sommes souvent peu nombreux-ses à nous impliquer dans ces prises en charge). Le privé ne serait-il pas vraiment considéré comme politique ? Le principe de la community accountability est partie intégrante du processus prôné par la transformative justice.
Transformative justice¶
La justice transformative, comme son nom l’indique, vise à transformer les individu-e-s, leurs communautés, mais aussi, à terme, la société dans son ensemble. Elle ajoute ainsi une notion à une autre approche existant depuis les années 1970 (mais qui s’inspire de systèmes de justice répandus dans l’ère prémoderne et encore en application chez les autochtones au Canada, par exemple), la justice restaurative. Si cette dernière préconise un modèle de justice alternative impliquant la communauté, elle ne vise qu’à restaurer les choses, à une pacification, et a comme conséquence le maintien des injustices systémiques. Le concept de justice transformative et sa mise en pratique ont été particulièrement bien développés ces dernières années par un collectif états-unien nommé Generation Five. Ce collectif travaille plus particulièrement sur les violences sexuelles sur mineur-e-s tout en insistant bien sur le fait que ces violences ne disparaîtront pas sans détruire toutes les oppressions. Il est composé, pour beaucoup, de personnes ayant subi des violences sexuelles dans leur enfance ou adolescence. Pour la plupart, ses membres sont des femmes, des personnes racisées et/ou des personnes queer Leur nom renvoie à leur objectif qui est de détruire les violences sexuelles sur les mineur-e-s en cinq générations.
Cette approche nous invite à travailler sur quatre niveaux différents : auprès de ◙, de ▲, de la communauté et de la société en général.
Le soutien à ◙ : la première chose importante est d’écouter cette personne, de la croire, de l’aider à exprimer ses besoins sans l’influencer sur la marche à suivre. Toute violence ou agression est avant tout une prise de pouvoir sur quelqu’un-e. Il faut absolument éviter de prolonger la perte de pouvoir subie en infantilisant ◙. Il faut lui laisser faire ses choix en l’aidant à voir quelles en seraient les conséquences, mais c’est elle qui doit avoir le dernier mot. Il faut surtout éviter les réglages de compte particulièrement musclés opérés sans son accord. Une personne qui a subi des violences n’a pas forcément envie de plus de violence pour aller mieux et, dans le cas de violences de genre, la solution « virile » est rarement ce qui l’aidera à se sentir plus forte. Une autre des priorités est de s’assurer que ◙ est désormais en sécurité, aussi bien au niveau physique qu’au niveau moral et matériel. Le but à plus long terme est de l’aider à gérer tous les moments post-violence et à se remettre des violences subies.
Le travail par rapport à ▲: la première chose à faire est bien sûr de mettre ▲ en face de la gravité des actes commis, de leurs conséquences et de sa responsabilité. L’empathie doit être de mise, il est important de ne pas considérer ▲ comme un monstre, ce qui en ferait une sorte de cas exceptionnel, un-e détraqué-e, plutôt qu’un produit d’une société que l’on veut changer. Il faut cependant savoir trouver un équilibre car l’empathie ne doit pas permettre la victimisation de ▲, processus somme toute assez courant ! Même si ▲ a un vécu, des circonstances qui ont pu favoriser l’expression de sa violence sur autrui, rien ne peut l’excuser et il est très important que sa responsabilité soit reconnue par lui ou elle ainsi que par son entourage. Ce qui doit être mis en place est un processus de responsabilisation, et non de culpabilisation, sentiment peu constructif. Ce que l’on demande à ▲ est de reconnaître le mal fait, même s’il n’était pas intentionnel, et l’impact négatif de ses actes sur ◙ ainsi que sur la communauté. ▲ doit aussi effectuer les réparations nécessaires (elles peuvent prendre de nombreuses formes) et faire un travail qui lui permette de ne plus reproduire ses comportements problématiques et même de participer à un changement des conditions sociétales pour permettre une plus grande émancipation de toutes et tous. La question qui vient assez vite quand on pense à ce processus est : que se passe-t-il si ▲ refuse d’y participer ? Se pose alors la question de la pression, du rapport de force, de la coercition et de la sanction. Instaurer un rapport de force peut sembler violent, mais il s’agit d’une stratégie d’autodéfense collective, c’est une arme utilisée par tou-te-s celles et ceux qui luttent contre les oppressions et les injustices structurelles. Il faut cependant bien réfléchir aux moyens utilisés pour ne pas tomber dans les travers aliénants de la justice d’État tout en agissant pour sortir d’une situation qui met en danger ◙, et potentiellement la communauté. Il peut simplement s’agir de faire comprendre à ▲ tout ce qu’il ou elle a à perdre s’il ou elle ne participe pas au processus.
Au niveau de la communauté : Le travail au niveau de la communauté a déjà été abordé dans la partie de l’article qui porte ce titre. Pour pouvoir effectuer un tel travail, il est nécessaire que la communauté se soit préparée en amont, hors des situations d’urgence. Les membres de la communauté doivent s’être formé-e-s, avoir réfléchi ensemble autour des notions de violence, de consentement, de soutien, d’accompagnement, d’intervention, et des systèmes de domination. Cela peut se faire par la mise en place de groupes de travail, d’ateliers, et aussi en ayant recours à l’aide de personnes ou collectifs qui travaillent à ces questions (lecture de brochures, demande de conseils, de formations, etc.). Quand une intervention est nécessaire, il est fortement conseillé, notamment par Generation Five, de monter un collectif de prise en charge et/ou d’intervention en réfléchissant bien à qui sont les personnes dont la participation serait la plus pertinente (relation avec ◙ et ▲, expérience dans le domaine, disponibilité sur le long terme, etc.) et au mode de fonctionnement. Il est aussi important que chacun-e mesure ce qu’implique la participation à un tel collectif et que chacun-e ait des ressources et du soutien disponibles.
Au niveau sociétal : il s’agit là de ne pas perdre de vue que nous vivons dans une société qui crée un terrain propice aux violences interpersonnelles et que, même si pour se protéger de tout ce qu’elle génère, on peut parfois souhaiter se replier sur un entre-soi, il reste nécessaire de prendre le mal à la racine car l’émancipation individuelle est vaine sans l’émancipation de toutes et tous, et la construction d’un monde plus juste, débarrassé des rapports de domination structurels.
Voilà quelques éléments qui peuvent nous aider à appréhender des situations qui nous touchent toutes et tous de près ou de loin. Bien sûr, tout cela est à adapter à nos réalités et ne peut pas toujours être mis en place facilement. Il me semble d’ailleurs important de rappeler ici que, quand des ◙ ont recours à la police, ce n’est pas forcément le signe que ce sont des sociaux-traîtres, mais plutôt qu’actuellement nous ne somme peut-être pas en capacité de proposer une vraie alternative pour leur protection et leur « aller-mieux », ou tout du moins n’a pas encore la confiance de tous ses membres dans le domaine. Dans tous les cas, ces pistes sont une bonne occasion de nous demander, individuellement comme collectivement, où nous en sommes en termes de réflexion et de pratique.
RobotMagique
Notes¶
1. Il me semble souhaitable d’éviter les termes fortement connotés et stigmatisants de « victime » et d’« agresseur-e », ou encore de « personne violente ». J’ai choisi les symboles ◙ pour « personne ayant subi de la violence » et pour ▲ « personne ayant commis de la violence » (formulations plus acceptables mais plus lourdes !).
2. Ce texte est « féminisé », mais il ne faudrait pas que cela invisibilise une réalité : la plupart des personnes victimes de violence sont des femmes, la plupart des personnes qui en commettent sont des hommes…
Pour plus d’infos :¶
Les brochures en français : (toutes trouvables sur infokiosques.net)
Lavomatic
Soutenir une survivant-e d’agression sexuelle
Sous le tapis le pavé
Le Consentement
En anglais :
Revolution Starts at Home, Thoughts about Community Support around Community Violence (en cours de traduction… depuis longtemps)
Towards Transformative Justice (la brochure de Generation 5)
Les sites Internet en français :
L’Envolée – lejournalenvolee.free.fr
Combien de fois 4 ans – combiendefois4ans.wordpress.com
En anglais :
Generation 5 – generationfive.org
INCITE ! – incite-national.org
CARA – cara-cmc.org
Creative Interventions – creative-interventions.org
The StoryTelling & Organizing Project – stopviolenceeveryday.org
Transformative Justice Berlin – transformativejustice.eu
Suggestions pour créer et faire vivre un collectif¶
- Identifiez qui sont les personnes qu’il est important d’inclure dans un Collectif qui organise une intervention ou une campagne en réaction à des situations ou des fonctionnements:
- Qui sont les personnes les plus proches de la situation ou du fonctionnement et qui partagent un engagement envers les bases politiques de la Justice Transformative et /ou qui pourraient être touchées par celles-ci au travers d’une intervention/campagne?
- Quelles relations peuvent être utilisées comme levier/moyen de pression? Qui a ou peut construire ces relations?
- Quelles ressources sont nécessaires? Qui a accès ou peut fournir ces ressources?
- Nommer explicitement les objectifs partagés par le Collectif:
- Si le Collectif a bien fonctioné, quelles en seront les conséquences?
- Comment le Collectif mesurera-t-il son succès? Comment expliquera-t-il les contretemps et réactions négatives?
- Quels sont les principes et bases politiques communes au Collectif? Quels sont les différences significatives?
- Comment ses différences vont-elles être abordées?
- Comment le groupe va-t-il s’assurer que l’intervention ou la campagne s’aligne toujours avec les principes et bases politiques du Collectif?
- Comment le groupe va-t-il être responsable en tant que groupe et individu-e-s des principes et bases politiques?
- Nommer explicitement l’implication du groupe ainsi que des individu-e-s qui compose le Collectif:
- Dans quel type de processus le Collectif s’engage-t-il? Intervention immédiate (sécurité)? Transformation, responsabilisation et soutien sur du plus long terme?
- Pour combien de temps les personnes du groupes sont-elles prêtes à s’engager? Au départ? Sur la durée? A combien d’heures par semaine les personnes s’engagent-elles?
- Quels rôles les membres du Collectif veulent bien/ se sentent capables de jouer? Quel est l’engagement en terme de temps demandé par chacun de ces rôles?
- Comment est-ce que la chronologie et les engagements respectifs sont-ils ré-évaluer au fur et à mesure que plus d’informations sont révélées?
- Clarifier le processus d’entrer ou de sortie du Collectif:
- Comment les membres vont-iels êtres invité-e-s? Comment vont-iels être mis-e-s dans le bain s’iels arrivent en cours de route?
- Quel est le processus pour demander à quelqu’1 de quitter le groupe?
- Quel est le processus si une personne veut quitter le groupe avant la fin de la période pour laquelle elle s’était engagée?
- Créer des points d’accords collectifs:
- A quel niveau de confidentialité le groupe s’engage-t-il?
- A quel niveau de transparence vis à vis du Collectif le groupe s’engage-t-il?
- Comment les dynamiques de pouvoir vont-elles être abordées au sein du Collectif lui-même?
- Comment le groupe donne-t-il et reçoit-il des retours? Fait part d’inquiétudes sur le Collectif ou des individu-e-s? Comment le Collectif réfléchit-il sur son travail?
- Comment les membres du groupes s’apportent-iels de la sécurité et du soutien les un-e-s aux autres?
deux schémas en anglais¶
voir aussi la brochure Jour après jour |
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