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La loi adoptée le 13 juillet 2011 interdit le recours à la fracturation hydraulique, mais elle ne met pas en œuvre les garanties permettant de nous en protéger dans les faits. En annonçant, le 4 octobre dernier, l’abrogation de 3 permis de recherche de gaz de schiste : Nant, Villeneuve de Berg et Montélimar, la ministre de l’écologie tente de faire accroire que le dossier de la fracturation de la roche mère est désormais clos.
En réalité, il n’en est rien.
61 permis délivrés sur 64 restent à ce jour valides et donc susceptibles d’être mis en œuvre légalement notamment dans le bassin parisien. Les permis de Seine et Marne qui couvrent 80% du territoire départemental relèvent de la même catégorie que ceux abrogés :
« Permis de recherches d’hydrocarbures incluant une recherche d’huile de schiste ».
Les pétroliers mettent en avant le recours à des forages conventionnels en masquant que leur objectif est bien la fracturation de la roche mère pour en extraire le pétrole. Ils ne nomment pas expressément l’utilisation de la fracturation hydraulique qu’ils qualifient d’opérations « non notées comme conventionnelles » afin de les légaliser :
Contrairement à ce que répètent les compagnies et le ministère de l’Écologie, la fracturation hydraulique est le seul moyen technique qui permette d’extraire l’huile ou le gaz de la roche mère à ce jour. Le groupe ZaZa energy (ex Toreador) déclare ne pas avoir recours à cette technique interdite mais tient un tout autre discours à ses actionnaires.
Contrairement à ce que distille la propagande des pétroliers, cette technique entraine des dommages irréversibles sur l’eau souterraine, les terres agricoles et l’air…Les compagnies se préparent à redoubler d’activité en ce moment sur le département en faisant croire qu’elles se contentent de « réactiver » les puits de pétrole conventionnel.
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